Je me suis servie dans mes projets du Viroc, un panneau composite bois et ciment qui a l'aspect d'un béton ciré, je partage ici ses applications et son intérêt en architecture d'intérieur.
Le processus de fabrication d'un panneau de Viroc consiste à mêler de la poussière de bois à du ciment, le mélange est teinté dans la masse. Il est ensuite comprimé et séché. Il existe plusieurs couleurs de Viroc : gris, noir, ocre, blanc, etc. et plusieurs épaisseurs sont disponibles, de 12 à 32mm. Il y a plusieurs tailles de panneaux, la plus grande étant 3000 x 1220 mm ce qui permet d’envisager une utilisation pour les plans de travail d’un seul tenant ou les portes de placards.
Le Viroc avait initialement été conçu pour être un revêtement de façade, une fois poncé et vernis il résiste à l’humidité, aux changements de température et aux UV. Cependant, le viroc est très nerveux, il ne sera pas capable de supporter un effort et aura tendance à se fissurer s’il est contraint.
Je me suis tournée vers le Viroc car je souhaitais une alternative au béton ciré. En effet, lorsqu’un sol n’est pas parfaitement droit, comme cela est souvent le cas en rénovation, le béton ciré aura toutes les chances de se fissurer. Le Viroc constitue une alternative intéressante car il n’est pas aussi fragile et possède un aspect béton. Le coût de la matière première avoisine les 20€ du m2 ce qui est abordable pour les petits budgets. De fait, c'est aussi une alternative au carrelage aspect béton.
En conception d’intérieurs, les possibilités du Viroc sont illimitées en tant que revêtement mural ou en revêtement de sol, pour les pour les façades de mobilier ou pour les plans de travail. L’important est de bien le traiter avec un vernis spécial avant sa mise en œuvre car le panneau brut se tâche facilement lorsqu’il est au contact de l’eau. Je recommande fortement de faire appel à un spécialiste pour intervenir sur le Viroc car sa découpe demande du matériel professionnel.
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